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Il faut comprendre, c’est qu’investir sur les marchés financiers, c’est magnifique. C’est un magnifique levier pour faire de l’argent. C’est un magnifique levier pour créer du capital, pour augmenter, tout simplement, son patrimoine. Mais c’est aussi quelque chose d’extrêmement mal compris, incompris, et où les gens se lancent trop vite.

Vous connaissez l’adage : les particuliers perdent de l’argent sur les marchés financiers. Et les particuliers débutants, c’est le combo mortel. Particulier et débutant, c’est la catastrophe, en général, sur les marchés. On l’a tous vécu.

Quand on se lance, on fait n’importe quoi, on se lance à la va vite, on se lance sans se former, sans s’auto former ou sans continuer à monter en compétences continuellement sur ce marché-là. Et il y a quelque chose qui de frappant, nous sommes en contact permanent avec des professionnels de ce marché-là. Nous sommes mentoré par des professionnels et anciens professionnels qui avaient beaucoup de capitaux institutionnels sous gestion. Et ces gens-là se forment continuellement, se remettent en question continuellement, restent en mouvement et surtout ils effectuent des recherches. Ils travaillent leur vision et s’auto forment tout au long de leur vie.

Dans cet article, nous allons vous parler du drawdown, une notion essentielle pour comprendre la mesure de ses performances en trading. Mais avant toute chose il faut bien comprendre la notion de rendement, parce que c’est ce qui est le plus important quand on investit.

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Rendement et risque : pourquoi c’est lié ?

Une pièce, c’est un matériau qui représente de la valeur. Cette valeur est faite d’un pile, d’un face, d’une pièce qui est solide, non découpable, non fongible, qui, si elle perd ses propriétés physiques, perd sa valeur. Nous ne pouvons pas couper une pièce en deux, utiliser le pile et le face à part, nous ne pouvons pas casser une pièce. Elle a une intégrité physique qui est propre, qui lui confère sa valeur et qui fait accepter à tout le monde sa valeur.

Mais globalement, pourquoi nous vous parlons d’une pièce ? Parce qu’il y a un pile et un face. Et le pile va toujours avec le face. Et sur les marchés et sur le rendement, c’est pareil. Votre retour sur investissement va toujours avec l’autre côté de la pièce. Votre retour sur investissement va toujours avec le risque. Il ne fait aucun sens de penser au retour sur investissement, de parler du retour sur investissement sans comparer le risque.

On va faire un petit jeu. On va imaginer que vous avez une certaine somme à investir sur quelqu’un. Vous voulez investir sur quelqu’un, sur un trader. Il faut que ça soit une somme confortable pour vous. Imaginez, ça va être 10-20 % de ce que vous avez, de la somme totale que vous avez à investir. Donc c’est une somme qui est significative, mais qui ne vous met pas dans la merde.

Maintenant, vous avez deux choix pour investir cette somme. Vous avez deux traders. On a Jean-Kevin, il est là et toujours là. Premier trader, trader numéro 1. Alors, ce trader, on l’a observé. Il faut quand même, avant d’investir, se rendre compte des performances de ce mec. Jean-Kevin, sur les derniers 12 mois, il a fait 50 % de performance en trading, il a été bon.

Nous ne savons pas, mais son approche de trading est spéciale : il a fait des trades en mode all in sur la crypto. Mais il a investi, il a été bon, il a fait 50 % de performance.

Le deuxième trader que nous vous proposons, c’est Bradley. Bradley, lui, faut avouer qu’il a été moins bon que Jean-Kevin. Il finit son année avec 25 % de performance sur son portefeuille de trading. Alors, c’est bien, il est quand même positif. Nous vous laisserons le débat c’est bien/c’est pas bien, c’est assez/c’est pas assez pour du trading, peu importe. Il a fait 25 % de performance sur ses trades.

C’est la réalité, c’est sa performance. On va la noter P. Sauf que la performance seule, elle ne veut rien dire. Étant donné qu’on a un an d’historique de ces deux traders et qu’on va mettre de l’argent dessus, faut quand même qu’on se pose la question : qu’est-ce qu’ils ont pris comme risques ? À combien pouvaient s’élever leur perte ?

Le max Drawdown : indicateur essentiel pour juger une performance de trading.

Nous vous rappelons que c’est les deux faces de la même pièce. Donc on va regarder leur max drawdown. C’est quoi ? C’est de combien oscille mon portefeuille, combien il perd… la perte maximale. Combien s’élève la perte à la baisse pour créer cette performance. Donc c’est la pire perte potentielle du portefeuille. C’est sa pire oscillation.

Jean-Kev, lui, c’est quand même significatif, puisqu’il a un maximum drawdown de 40 %. Donc oui, il a fini l’année à +50, mais à certains moments, il s’est promené à moins 40 par rapport à ses plus hauts. Bradley, lui, bon, il a un maximum drawdown qui est meilleur. Il a que 10 % de maximum drawdown. Ça va nous permettre d’estimer le risque. Maintenant, la question : qui choisiriez-vous pour 10-20-30 %, une somme relativement significative de votre patrimoine ?

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Maximum drawdown : est-ce suffisant pour départager Jean-Kevin et Bradley ?

Avant de donner notre avis, nous avons besoin de plus d’informations. Nous ne pouvons pas donner notre avis tout de suite. Nous allons comparer Jean-Kevin et Bradley à une troisième personne. Nous allons comparer à Tata Rachel. Pourquoi ? Parce que Tata Rachel, c’est la nana qui a peur de tout, qui ne veut pas investir, qui dit que l’immobilier, c’est dangereux, qui dit que les marchés financiers, tout le monde perd de l’argent, qui dit que la Bourse est faite pour les gros comptes et que les banquiers sont des nuls.

C’est Tata Rachel. Tata Rachel, elle n’investit pas. Elle a peur, elle ne comprend rien. Donc qu’est-ce qu’elle fait avec son argent ? Elle va bien en faire quelque chose. Elle va l’investir au minimum, mais pas risqué, parce qu’elle a peur. Tata Rachel va faire quoi ? Elle va choisir l’investissement le moins risqué possible. Ce n’est pas compliqué, elle va regarder la liste des investissements. Nous prenons le moins risqué. Figurez-vous que l’investissement le moins risqué du monde, il existe. On a un benchmark qui existe vraiment, qui s’appelle le risk free rate en finance. Donc le taux d’intérêt sans risque. Pour le calculer, pour le connaître, on va utiliser ce qui nous semble le moins risqué du monde. Ce qui semble le moins risqué aux analystes et aux gens qui utilisent ce taux-là. Et ce qui est le moins risqué du monde, globalement, à peu près aujourd’hui, en tout cas, ce qui est le plus solide, ce sont les obligations d’État américaines, parce que plus grande économie du monde, historiquement très stable, etc. Ils ne font pas défaut, ils n’ont jamais fait défaut.

C’est un benchmark qui est accepté par toute la communauté finance autour du monde, aucun problème avec ça. Donc on va le prendre. Donc, on va aller sur le site du Trésor américain qui publie tous les taux des divers bonds bills, notes, obligations américaines. Enfin bonds… à l’américaine. Et donc on a les unités de temps : 1 mois, 2 mois, 3 mois, 6 mois, 1 an, 5 ans, 10 ans, 20 ans, 30 ans. Ce qui se passe, c’est qu’on a deux choix pour le risk free rate. Soit on prend les obligations sur 10 ans, soit on les prend sur 20 ans. C’est à choisir en fonction de l’analyse. Là, on va prendre sur 20 ans, parce que le taux est meilleur sur 20 ans. Et quitte à faire, autant comparer les traders, vraiment. Donc, on a pris, bien sûr, il y a un peu plus d’un an, parce que Jean-Kevin et Bradley, ils nous ont fait un an de perf.

Il faut aussi qu’on prenne il y a un an pour Tata Rachel, comme si elle avait investi en même temps. Donc on a vu sur le site. On est à 2,19. Donc le taux sans risque obligations américaines 20 ans à l’époque était 2,19. Donc, ça veut dire qu’un investisseur nul qui ne comprend rien, enfin qui veut prendre aucun risque, ceinture, bretelles, livret A… Même pas livret A. Le livret A fait moins bien. Il pouvait faire du 2,19. Donc, à partir de là, on va recalculer les choses.

Puisque si on dit que même Tata Rachel, elle peut faire du 2,19, il faut qu’on soustraie cette perf aux pertes des deux autres loustics. Donc, on va faire 50 – 2,19 et 25 – 2,19 pour voir ce qu’ils ont fait de mieux que 2,19. Donc 50 – 2,19 = 47,81 %. Et 25 – 2,19 = 22 81 %. Donc ça, c’est de combien ils ont battu le risk free rate. À partir de là, nous ne pouvons toujours pas décider si nous voulons investir sur Jean-Kevin ou sur Bradley. Il va falloir encore autre chose.

S’intéresser au risque

Nous allons diviser leur performance moins le risk free rate qu’on a déjà enlevée par simplement leur risque, leur drawdown. Ça va me donner deux chiffres. Pour Jean-Kev, on va le faire tout de suite ensemble à la calculette pour pas se tromper. On a donc 47,81 divisé par 40. Ça va nous donner 1,195. Nous allons arrondir à 1,20. Et pour Bradley, beaucoup plus simple, ça va nous donner 2,28. Donc là, on a 1,20. Là, on a 2,28. Là, on a deux chiffres qui, en plus de refléter de combien ils ont battu le taux sans risque, va refléter le risque qu’ils ont pris pour faire cette perf. Et là, on vient de faire un truc quand même relativement dingue, c’est que sans le savoir, on a recalculé un indicateur très connu en finance, qui s’appelle le sharpe ratio.

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