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Le scalping n’est pas la solution qui génèrera le plus de performances sur les indices. Découvrez les statistiques du S&P 500 sur les 15 000 dernières journées de trading.

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Quelles performances pour le scalping ? La fin d’un mythe ?

Ce n’est pas compliqué, si vous ne le comprenez pas, vous ne pouvez pas gagner d’argent à long terme sur les marchés financiers en trading. On va vraiment parler du court terme aujourd’hui. Et nous allons vous expliquer pourquoi. Enfin pourquoi personne ne fait plus d’argent en scalping.

Ceux qui vous disent qu’ils en font, faudra nous expliquer. C’est vraiment compliqué. Pourquoi il n’est pas possible, quasiment impossible, mission impossible, de gagner sur des unités de temps courtes, pourquoi le mythe du day trader avec les cernes, le café devant son ordi, n’existe plus. Pourquoi vous ne devez pas faire ça, pourquoi vous ne devez pas investir, vous ne devez pas trader tous les jours.

Nous allons vulgariser, des données mathématiques, statistiques et historiques qui sont incontestables. Et vraiment, il il y a aura un avant et un après pour votre compréhension. Si vous faites du trading ou si vous vous y intéressez, si vous avez déjà tradé, si vous avez perdu sans comprendre, si vous n’y arrivez pas, ça va faire une vraie différence.

Dans quoi investissent les scalpeurs ?

Alors on va s’intéresser aujourd’hui à des grands indices parce que les investisseurs court terme investissent sur quoi comme sous-jacent ? Très souvent des indices. DAX, S&P, Dow Jones, NASDAQ, IBEX, CAC 40, etc. Mais aussi sur le Forex avec Euro/USD, toutes les paires. Parfois sur les matières premières. Et parfois sur les actions.

Pour les indices boursiers, souvent, en stars, on cite le DAX, le S&P 500, etc. Donc on va s’intéresser à ça. Ce que nous avons voulu faire, nous sommes allés sur un site connu, gratuit, Yahoo! finance, où vous pouvez trouver énormément de données quantitatives qui peuvent nous permettre de faire des analyses très poussées, beaucoup plus poussées que ce que pensent les gens.

La collecte des données du S&P 500

On va aller sur le S&P 500. Vous pouvez taper ce que vous voulez vous avez toutes les infos. Donc le S&P 500, il y a quelque chose de très intéressant que pas grand monde n’utilise : les données historiques. Souvent, vous arrivez là, vous faites : « Qu’est-ce que vous voulez que j’utilise ça ? ». Mais ce qui est génial sur Yahoo! finance, c’est que les données historiques sont gratuites. Chez plein d’autres, elles sont payantes.

Elles sont correctes et vous pouvez choisir la fréquence, daily, weekly, etc. Vous avez tout l’historique des marchés. Prix d’entrée, plus haut, plus bas, le volume, etc. Ça, c’est génial. Donc là, pour le S&P 500, en daily, nous avons les données daily jusqu’en 1962. Donc de 1962 à 2021, on a tous les jours open, close, moyen, volume sur le S&P 500. On a 15 070 journées de trading. Donc on va pouvoir analyser ça.

Si on prend la distribution de la volatilité moyenne. C’est-à-dire l’ouverture, la fermeture, est-ce que le truc est monté ou pas ? Avec le nombre de journées, sur les 15 000 qu’on étudie, les 15 070 de notre échantillon. La perf moyenne, comme elle prend les 2 sens, on est à 0,029. Donc notre moyenne de volatilité daily sur S&P 500, c’est 0,029 et la distribution entre moins 4 et plus 4 en daily, on est à 99,47.

Ça veut dire que 99,47 % du temps on est dans une volatilité qui se situe entre moins 4 et plus 4. Donc ça veut dire 100 % du temps.

On ne sort jamais d’un range moins –4 et +4. Au bout d’un moment, on va devoir utiliser une variable très connue en statistiques : l’écart type.

Que mesure l’écart type ?

Si on prend un échantillon statistique, là un marché financier, il y a des jours, ça monte, il il y a des jours, ça descend. On a une ouverture, une clôture et on a un pourcentage de rendement, ça monte, ça descend, etc. Il y a des jours où on a des rendements extrêmes et des jours où on a des rendements nuls, extrêmes dans l’autre sens. Et parfois, on est à 0.

À partir de là, on peut extraire une moyenne. Allez, ce nuage de points, là, la moyenne est peut-être par là. Donc ça, c’est notre moyenne qu’on a, qui est à 0,029. Maintenant, ce qui se passe, c’est qu’on veut une meilleure unité de mesure parce que la moyenne ne nous dit rien. La moyenne, elle est au milieu, ouais, super, mais les points extrêmes pèsent plus ou moins. Donc on a autre chose qui nous permet de mesurer tout ça. On a la variance. La variance, c’est quoi ? Ça va être l’écart moyen entre les points extrêmes. Ça, c’est bien parce qu’on sait ce qui se passe entre les points lointains, mais ce n’est pas encore top. Alors on a une formule très compliquée, on prend la racine carrée de la variance, qui nous permet d’avoir la moyenne de la variance.

Donc ça nous donne une unité de mesure d’écart moyen à la moyenne. D’accord ? Cette unité de mesure va nous permettre de se poser des questions et de se dire : si l’écart moyen est à 0,97 la plupart du temps, est-ce qu’on a souvent ou pas plus que ça ?

2 écarts types, 3 écarts types. L’écart type devient une unité de mesure. On va parler en un écart type. C’est en gros la volatilité qu’on a tout le temps, qui oscille autour de la moyenne. On va parler en 2 écarts types, c’est 2 fois cette mesure-là, et on va parler en 3 écarts types, 3 fois cette mesure. Sur les sites d’analyse quantitative, souvent, vous vois écrit « standardization » et un nombre : 1 par exemple, c’est une standardisation, un écart type.

Le scalping sur les indices boursiers : une mauvaise idée !

Ce qu’on étudie, c’est le S&P 500 et en daily, ça ne bouge pas. Les mouvements sont petits. Pour avoir du risque, faut bien mettre en place de la volatilité, chercher la volatilité, parce que s’il ne se passe rien, que le truc, il range ou qu’il est mort, comment nous allons extraire de la performance ?

Nous allons nous faire manger par les frais, manger des stops, etc. Donc ça ne marche pas. Donc le trader, il cherche la volatilité. Il cherche les actifs qui bougent.

Donc un mec qui vous dit : « Vous pouvez day trader tous les jours le S&P 500… », les chiffres sont les mêmes partout, le DAX, le Dow Jones, etc. Ça se joue à peu de chose près. Il y en a un peu plus, un peu moins, mais on est sur des valeurs qui à chaque fois sont faibles, sont de l’ordre de moins de 0,5 %, 1 % d’écart type et 0,3 % de mouvements journaliers. Donc quelqu’un qui vous dit : « Vous pouvez faire ça tous les jours », c’est faux, puisque là, dans l’exemple, 78 % du temps, vous vous situez dans un truc qui ne bouge pas assez.

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