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Salut la Team Rentable. Ici Yann Darwin.

Bienvenue sur la chaîne des finances personnelles et de l’investissement. Aujourd’hui on est dans la playlist crypto. Je vais te raconter l’histoire de A à Z de VeChain, le projet VeChain, son fondateur, ce qu’il s’est passé, pourquoi est-ce intéressant comme projet, est-ce intéressant d’investir, quels sont les points forts et les points faibles ?

Je vais essayer de te brosser toute l’histoire depuis le début et juste avant qu’on commence, un point important à comprendre je ne suis pas conseiller financier, je ne suis pas professionnel de l’investissement j’agis en tant que particulier éclairé, investisseur éclairé, mon but ici n’est pas de te rendre bête, mon but ici n’est pas d’être comme tonton Jean-Pierre au repas de famille à moitié bourré et te dire « Investis là-dessus t’inquiète crois-moi ». C’est tout le contraire. Mon combat, c’est l’éducation financière, c’est de faire le travail qu’on n’a pas eu à l’école. Mon but c’est de le transmettre et comprendre ce qu’on fait.

Le projet VeChain

Je t’explique le projet, elle explique la crypto qui est derrière, elle explique la technologie et les points forts, mais ce n’est en aucun cas un conseil d’investissement, elle va simplement te permettre de gagner du temps sur tes recherches, de gagner éventuellement de l’argent sur tes recherches, et je t’en supplie, ne sois pas bête à dire « Le dernier qui a parlé à raison, il a dit que VeChain c’était cool donc je vais investir dessus ». Investis dessus si tu penses que c’est intéressant pour toi d’investir dessus, pèse le pour et le contre et surtout à l’occasion pas de all-in, pas de truc complètement bête, on a déjà vu ça dans assez d’articles.

VeChain, c’est quoi ? C’est ce mec-là, qui a une bonne tête, les mecs dans les cryptos ont souvent des bonnes têtes. C’est Sunny Lu, un chinois. Sunny Lu, le fondateur du projet VeChain. L’histoire de ce mec est assez intéressante parce qu’elle part du monde corporate. Ce gars a eu une carrière dans le corporate, un petit peu bon élève, il a fait ses études à l’université de Shanghai. Il a eu un bachelor en Electronics, Communication et Engineering, donc ingénieur communications électroniques. Il rentre dans la vie active, chez Netstar, une compagnie d’IT. Il rentre pour faire de l’IT. Il a développé avec cette boîte, au tout début de sa carrière, des solutions de tracking de véhicules volés. Ils avaient notamment un gros marché en Afrique du Sud, où ils développaient des solutions pour retrouver les véhicules volés pour les rendre à leur propriétaire, pour aider la police, les forces de l’ordre etc.

Si je raconte ça, ce n’est pas pour rien, c’est que ça va être réutilisé plus tard. Après Netstar, il est parti chez 3M. 3M, marque que tout le monde connaît, multinationale, 3M Chine. Il a fait de l’IT dans cette boîte, après il a fait un passage chez Bacardi, et puis plus tard, il arrive chez Louis Vuitton. C’est extrêmement important car plein de choses vont découler dans sa tête et pour le futur de Vechain. Chez Louis Vuitton que je ne présente pas, il est CIO, Chief Information Officer, le papa de l’IT. C’est le papa geek qui est le plus gros geek avec une armée de geek autour de lui. Il gère des équipes pour développer les systèmes d’information de Louis Vuitton Chine. Il prend conscience de tout ce qui tourne autour de cette marque et des problèmes qui touchent beaucoup de marques de luxe notamment Vuitton, qui est la contrefaçon.

Quand tu vends des sacs des milliers d’euros, c’est facile surtout en Chine de trouver un petit fabricant qui va pouvoir les faire moins cher, coller Louis Vuitton dessus et les vendre moins chers. Il prend conscience de ces problématiques business, et en 2013, quelque chose vient changer sa vie, et changera sa vie, il ne le sait pas encore. Chez Louis Vuitton, il assiste à un séminaire tech pour l’IT et il découvre la technologie blockchain. Il découvre via les intervenants et les interventions, ce qu’est la blockchain, quel est son fonctionnement intrinsèque et profond, comment peut-elle fonctionner en sécurisation, comment peut-elle fonctionner comme un système qui permet d'emmener de la confiance entre plusieurs acteurs, comment peut-elle fonctionner de manière décentralisée. Ça change sa vision du monde, il devient extrêmement inspiré. Dans la foulée, il va fonder BitSE. Il a été traumatisé par la blockchain, ils fondent ça avec des associés, ils veulent mettre en place des solutions blockchain etc. Au départ, ils gagnent de l’argent surtout avec le minage.

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Pourquoi ? On est en 2013-2014 à ce moment, on est plus vers le début de Bitcoin dans la chronologie. Au niveau des difficultés du minage, au niveau des mineurs, il n’y a pas tous les pools qu’on connaît maintenant, c’est beaucoup moins structuré, même si en Chine ça tape déjà fort, ils décident donc de se mettre à fond sur le minage avec cette boîte, pour déjà rentrer des flux, rentrer de l’argent et pour leur permettre de développer ce qui deviendra VeChain. Mais VeChain n’existe toujours pas, ils sont en train de miner, et ils minent tellement, qu’ils arrivent à 5% du supply mondial. C’est eux qui minent 5% des nouveaux blocs au niveau monde. Cette boîte est donc un petit peu costaud dans l’écosystème blockchain. Ça leur permet de faire de l’argent, d’absorber leurs coûts, et de développer VeChain.

Il faut savoir qu’il fait ça en parallèle de son travail chez Vuitton. Il est toujours CIO de Vuitton, il développe BitSE, il commence à travailler sur VeChain, il monte à 5% de la capacité de minage mondial. En 2015, VeChain est prêt, officiellement lancée à Singapour et là, il veut quitter Vuitton pour se consacrer à 100% au projet VeChain. Il quitte Vuitton et devient CEO à temps plein de VeChain. On ne parle pas encore du VET, car maintenant quand on parle de VeChain, on a le token VET, mais à l’époque on parlait du VEN. Si tu fais des recherches sur VET, tu verras qu’en cherchant l’historique, ça ne remonte pas à ces années-là, à 2015-2016, car à l’époque il s’appelait VEN.

On verra plus tard dans l’histoire qu’il a été rebrandé, qu’il a eu des changements.

Pourquoi s’appelle-t-il VEN à l’époque ?

Car il est, pour l’instant, sur la blockchain Ethereum comme plein d’autres cryptos, notamment la DeFi dont on parle souvent, il utilise la blockchain Ethereum pour opérer. Le token est lancé, il s’appelle VEN, ce qui nous intéresse, c’est de comprendre, VEN à l’époque et VET maintenant, c’est quoi ? Comment ça marche ? Qu’est-ce que ça fait ? Il y a 2 grands buts pour ce projet et cette blockchain. D’abord, c’est de faire tout ce qui est tracking et ensuite, tout ce qui est service de confiance, tiers de confiance. Le côté tracking et le côté confiance sont les deux axes principaux que vont développer ce projet et cette blockchain.

Voici quelques exemples, il y a 7, 8, 9 grands cas où on va comprendre l’intérêt business et on l’a vu avec XRP et Ripple et on le verra peut-être avec d’autres cryptos, si ce format de « Père Castor raconte-moi une histoire » du crypto de A à Z t’intéresse, tu peux me le dire dans les commentaires, je ferai de nouveaux projets. Les projets qui m’intéressent le plus sont les projets qui ont un intérêt business dans le monde réel, si on prend Bitcoin par exemple il n’y a pas trop d’intérêt business. Oui c’est le premier, oui c’est le roi, oui c’est le plus gros, oui c’est un store of value, oui on parle du digital gold, mais il n’a pas un impact immédiat sur le monde, comme peut l’avoir VeChain avec les exemples que je vais te donner.

Le premier exemple, c’est sur le côté tiers de confiance et sur le côté retail. On va dire que la valeur ajoutée 1, sur tout ce qui est retail, vente au détail, et ça lui est venu chez Vuitton. VeChain comme ils sont malins, et qu’ils sont très raccrochés au monde réel, ils arrivent à mettre en place des partenariats. Ils ont un partenariat avec LVMH, Louis Vuitton Moët Hennessy qui est le groupe qui détient des dizaines de marques dont Louis Vuitton.

Que fait ce partenariat avec LVMH ?

On prend les sacs. Les premiers ont été les sacs Givenchy. Le problème avec Givenchy c’est que c’est très cher, on a des problèmes de contrefaçon. À l’intérieur de ces sacs on met des puces RFID, des systèmes de tags qu’on peut scanner avec un iPhone, avec n’importe quel appareil compatible RFID.

Cette puce, ce tag va suivre le produit du début de sa conception, au stade des matières premières, au stade de l’usine jusqu’au consommateur final et au-delà du consommateur final, sur les éventuelles reventes, sur les éventuels SAV, réparations etc.

On va pouvoir suivre, ancrés dans la blockchain, donc sécuriser tout ce qu’on connaît, sécuriser un falsifiable, toute la vie d’un produit. Sur un sac, on peut se demander d’où viennent les matières premières, qui est la couturière qui a assemblé le truc à la main, quand est-ce que ça a été fait, à quelle date, comment ça a été transporté, dans quel magasin c’est arrivé, qui l’a acheté, etc. Par exemple sur une revente, ‘ai acheté un sac Givenchy, je n’en veux plus, dans 2 ans je te le vends, la question qui revient toujours « c’est un vrai le sac Givenchy ou pas ? » En scannant le tag avec ton téléphone, tu te connectes directement via la blockchain à l’interface de LVMH, donc du groupe de la marque qui va te dire si ce sac est vrai ou non. Voir même s’il n’y a pas de tags dans le sac, ce sac n’est pas vrai. On a le côté tracking et suivi et le côté tir de confiance.

Ce sont des solutions mises en place, très bien expliquées sur leur site, comme d’habitude, je te mettrai tous les liens. C’est en place c’est officiel, il y a des partenariats qui sont déjà en place, et il y a aussi une liste non-exhaustive de tous les partenariats, et on voit que LVMH est là, d’autres grands acteurs du retail sont là, il y a beaucoup d’acteurs chinois qu’on connaît moins mais il y a des acteurs qu’on connaît bien comme Higher, il y a des acteurs qu’on connaît bien comme H&M, qui sont partenaires de cette blockchain et de leurs produits. C’est bien expliqué ici, je vais te montrer un diagramme où on se rend bien compte que toute l’idée c’est d’aller de la création du produit jusqu’au loss management, quand on va le transporter, est-ce que le produit peut être perdu, est-ce qu’il peut être volé par un intermédiaire, on va traquer le transport, on va le traquer dans le magasin, on peut traquer en combien de temps il est vendu, est-ce qu’il est vendu, pas vendu, est-ce qu’il y a un surplus, pas de surplus, combien de temps il reste en stock.

On va pouvoir ensuite traquer les interactions avec le client est-ce que le client vérifie si le produit n’est pas contrefait, est-ce qu’il revend à des clients successifs qui eux-mêmes vont vérifier on a aussi tout le service après-vente. Si le produit revient à l’usine car la sangle du sac a cassé, on va pouvoir ancrer tout ça dans la blockchain et dire à telle date le produit a été vendu il y a 2 ans, il est revenu au magasin, la sangle est cassée, c’est bien le produit original, ça n’a pas été falsifié… et on pourrait descendre très micro, par exemple sur un produit de luxe, on pourrait même mettre plusieurs tags dans le produit pour dire par exemple l’anse du sac correspond avec le sac, ça correspond avec la fermeture éclair, etc.

Pour un sac, ce n’est pas forcément intéressant, mais pour des produits chers, ça pourrait être plus intéressant. Ça pourrait être plus intéressant pour mon deuxième exemple, qui est aussi quelque chose en place maintenant via les partenariats, et on l’a dans la liste des partenaires un peu plus haut, tu as peut-être vu passer Renault et BMW, je ne vais pas décrire qui est Renault et BMW, deux partenaires clés pour VeChain.

L’automobile, c’est la même chose. On a besoin de suivre le produit, de le traquer et aussi d’avoir confiance sur ce qu’il se passe. Par exemple, pour une voiture, on a les diagrammes qui l’expliquent, en haut, on a en effet une ligne de production avec le véhicule qui va être connecté avec des tags. Mon exemple d’avoir plusieurs tags dans un véhicule fait du sens. On peut avoir un tag sur le moteur et un tag sur la carrosserie, un tag sur telle ou telle pièce qui est importante pour savoir si elles ont été switchées entre véhicules, savoir si elles ont été changées, réparées etc. À chaque étape de réparation, on va inclure tout ce qu’il se passe dans la blockchain.

Automatiquement chez son concessionnaire, on scanne le produit, on regarde dans l’ordinateur, on voit qu’on a fait une vidange, une révision. On digitalise non seulement le carnet d’entretien, mais on vient permettre à toutes les personnes à qui on donnerait l’accès, par exemple quand cette voiture est revendue d’occasion et que tu demandes l’historique de la voiture, tu la scannes, et tu as tout l’historique, avec qui elle a été réparée, quand, pourquoi, comment, d’où elle vient, quand elle a été produite. Ce qui permet de bien suivre tout ce qu’il se passe, et on a tous les acteurs intéressants de l’assurance, les réparateurs indépendants, les fabricants, mais au-delà de ça, les banques qui vont faire des prêts, qui vont garantir ceci, les experts en assurances etc. Tous ces gens vont pouvoir interagir via la blockchain et via cette historique digitalisé et infalsifiable de l’histoire du véhicule de A à Z. 2

VeChain et l’agriculture.

Qu’ont-ils fait avec l’agriculture ? Ils l’expliquent ici. L’agriculture, c’est quoi ? C’est produire des produits, et les emmener jusqu’au consommateur final et si possible on aimerait avoir confiance sur d’où ça vient, pourquoi, comment, quand ça a été produit, est-ce que ça a été mélangé, est-ce que ça a été transformé, est-ce qu’il y a eu des pesticides ou non etc.

C’est quand même intéressant. On a aussi un problème dans l’agriculture, l’hétérogénéité des denrées. Par exemple pour faire de la farine, le grain, le blé peut venir de 30 fermes différentes. Tu te retrouves avec ta farine et tu ne sais pas d’où elle vient. Le fait de pouvoir taguer toutes ces fermes, toutes ces farines différentes, toutes ces qualités de produits, et soit sur un produit final, la farine seule, ou sur la une multitude d’ingrédients contribuant à un produit final, on va pouvoir également tout traquer et c’est d’ailleurs déjà en place.

Par exemple, j’ai trouvé une anecdote marrante en Italie. On suit des tomates, parce que les tomates italiennes, c’est comme certains produits français, ils sont AOP, ils sont à gages de qualité etc. Ces tomates sont taguées directement chez le producteur via la Blockchain VeChain, et on sait de source sûre et infalsifiable d’où elles viennent, quand elles ont été récoltées, pourquoi, comment, et si éventuellement elles se retrouvent dans un produit fini, on est capable également de le traquer. Certains partenaires ont des partenaires dans du thé, sur des tomates etc. Tout le cycle de vie du produit peut être traqué, mais au-delà du producteur. Le producteur peut être traqué mais aussi toute la logistique jusqu’au magasin, la vente, les consommateurs et même les objets connectés. On pourrait penser demain et on a déjà beaucoup parlé des objets connectés. Quand j’ai plus de tomates dans le frigo, je demande à mon frigo de me recommander des tomates et s’il peut aussi vérifier qu’elles viennent du même producteur que la dernière fois, et que c’est la variété de tomates que j’aime bien. Ça pourrait être également intéressant.

On vient finalement interconnecter, et c’est toute la beauté de la blockchain, et de ce projet en question, au-delà de simplement la blockchain, on vient interconnecter la vie réelle via des interfaces sécurisées et infalsifiables avec la blockchain.

VeChain utilisé pour la logistique

On a aussi l’exemple de la logistique qu’ils expliquent sur le site. Le problème de la logistique, c’est quoi ? La logistique est une science, c’est très compliqué. La science et la beauté de la logistique, c’est de faire transiter des denrées d’un point A à un point B et éventuellement de les stocker, mais aller les chercher au bon moment dans le bon stockage pour les envoyer le plus vite possible aux clients.

On a aussi des problèmes qui viennent s'empiler par-dessus, avec les coûts de transport, les fluctuations des prix des matières premières, la chaîne du froid pour les produits qui nécessitent la chaîne du froid. La proposition par rapport à la logistique de VeChain, c’est de digitaliser tout ça avec des tags ancrés dans la blockchain et qui permettent de suivre absolument tout, des temps de transport aux potentiels vols, aux potentielles ruptures de la chaîne de froid, parce qu’il suffira de comparer. Si un camion frigorifique est tagué et les colis ont un tag qui permet de savoir quand ils rentrent dans le camion, quand ils sortent etc. On peut suivre la chaîne du froid. Il y a d’autres exemples sur les énergies. Ils ont un partenariat avec une entreprise qui fait du gaz, pour traquer d’où vient le gaz, quelle est sa qualité, est-ce qu’il y a des fuites ou pas, comment est-il suivi, comment il est consommé, à quelle vitesse, et toutes les fluctuations, tous les facteurs extérieurs qu’il peut y avoir si on consomme plus quand il fait froid, de combien, quel est l’impact de ces facteurs extérieurs, les conditions climatiques etc.

Une alternative pour les crédits carbonne ?

On a aussi toute la partie carbone. Ils ont un partenariat intéressant avec un constructeur automobile en Chine qu’on ne connaît pas en Europe, mais qui est important en Chine, qui est un des plus gros au niveau monde. Ce constructeur a pour mission de baisser les émissions de carbone, et il y a un système de crédits carbone, les entreprises qui se comportent bien ont droit à des crédits carbone et les entreprises qui se comportent mal doivent acheter des crédits carbones, une espèce de taxe inversée où si je pollue, je dois acheter des crédits carbones pour compenser la pollution, si je baisse ma pollution, je reçois des crédits carbone que je peux revendre en échange d’argent.

C’est un système qui se compense. Ceux qui polluent de moins en moins reçoivent des crédits carbone, donc de l’argent, et ceux qui polluent trop paieront de plus en plus cher. Ce qui les incite à polluer moins et à recevoir des crédits carbone. Voilà pour l’économie des crédits carbone et grâce à cette blockchain, ils traquent les voitures en question, hybrides ou électriques etc, on traque tout le processus de fabrication et aussi les voitures sur la route pour connaître leur vitesse, pourquoi elles consomment etc. Tout ça part dans la blockchain, et en temps réel ou quasi réel, on est capable de donner des crédits carbone ou de les enlever ou de les faire payer encore une fois via cette blockchain.

La réussite d’une blockchain

Ce qui manque sur plein de projets blockchain, c’est d’arriver à connecter une idée, un white paper, une grande vision à des partenaires, des applications business dans le monde réel souvent ça manque. La suite de l’histoire. Là je t’ai expliqué jusqu’en 2014/2015, lancement du projet, Ethereum, j’ai fait un petit détour par les partenaires, mais entre les deux, il s’est passé des choses pour qu’on soit aussi avancé aujourd’hui en termes de partenaires. Je vais reprendre mon histoire. Début 2018, bien après le lancement, je le fais en accéléré, mais je te rassure, ils ont galéré, ça a mis du temps.

J’écris cet article début 2021, et tous ces partenaires ne sont pas arrivés dès le lancement en 2015-2016. Début 2018, ils mettent en place leur rebranding, c’est-à-dire qu’ils avaient déjà prévu depuis X temps de sortir de là blockchain Ethereum, pour plein de soucis d’engorgement, de rapidité, de frais, et aussi pour leur vision et le fonctionnement de la blockchain que je vais t’expliquer après. Début 2018, ça m’a bien fait rire la photo donc je la mets, ils font leur grand lancement officiel de leur blockchain, et ils sortent de la blockchain Ethereum. Ils lancent la blockchain VeChain Thor. Pourquoi ils ont appelé ça Thor et pourquoi ils ont pris un marteau, je ne sais pas, ce sont des chinois, c’est peut-être dans la culture, c’était leur délire, pourquoi pas. Le token VEN à l’époque n’est plus basé sur la blockchain Ethereum mais passe sur la nouvelle blockchain, la VeChain Thor, et le token va être rebrandé, non plus VEN comme au début, mais VET. Donc quand tu cherches l’historique de VET, il commence à cette date-là. Le token est rebrandé VET, on décide aussi de multiplier le supply par 100.

Pourquoi ? On l’a vu aussi sur la vidéo XRP Ripple, plus le supply est important pour des applications business très larges comme celle-ci, où on parle de faire des partenariats avec les plus grandes boîtes du monde etc. Plus on a un supply important, plus on va pouvoir utiliser de tokens qui vont avoir une vraie utilité dans la vie sans faire trop bouger les prix parce que ça fait peur à ces boîtes là; il vaut mieux avoir une augmentation tranquille et graduelle que des explosions de prix même si l’histoire nous montre qu’un supply plus important arrive aussi à exploser et on a besoin de beaucoup de supply pour pouvoir servir tout le monde si on regarde le projet, la big picture dans le temps, dans 5/10 ans, quand tu montes ce genre de projet c’est ce que tu regardes 5, 10, 20 ans, et que tu fais les calculs, tu te rends compte qu’il faut un supply important.

Ils décident donc de multiplier le supply par 100, mais ils ne font pas de dilution ni quoi que ce soit, ils augmentent le supply de 100, ils divisent le prix par 100, ils permettent aux gens qui en avait un de se retrouver avec 100 avec le switch. Personne n’est lésé, c’est un multiplicateur qui vient se mettre en place, un split price comme on va faire sur le marché actions quand on divise le prix de l’action par quatre car elle est trop haute.

Pourquoi font-ils ça? Car ils prévoient tout ce qu’il va se passer après et tout ce qui a conduit à ces nombreux partenariats. De passer sur leur propre blockchain, ça leur permettra d’appliquer les frais qu’ils veulent, d’avoir leur propre white paper avec leur vision, de changer le protocole car on connait les problèmes du protocole Ethereum. Ça leur permettra aussi d’implémenter deux grandes révolutions. La première ça va être le système à deux tokens dont je vais parler maintenant. La deuxième ça va être la notion de BaaS au lieu de SaaS dont je parlerai après. Première chose, jetons un oeil du côté du système à deux tokens. L’implémentation de leur blockchain va leur permettre de faire une modification sur une chose qu’ils ne trouvaient peut-être pas intéressante sur la blockchain Ethereum.

On va créer deux tokens: le VET, on va pas vraiment le créer puisqu’on a vu que c’est une sorte de split price x100 du VEN, on multiplie le supply par 100, on permet aux gens de switcher, les VEN disparaissent et ils ont des VET. Le VET c’est le token d’utilité de la blockchain, c’est lui qui va permettre de stocker de la valeur. Comme n’importe quelle crypto, c’est un store of value qui permet de financer des choses, des activités etc. Je vais aller plus loin dans mon explication et créer un deuxième token qui est aussi attaché à cette blockchain, le VTHO ou le Thor, son vrai nom. Encore une fois, ils ont choisi ça comme ça. Le VTHO, le Thor ou le VeThor. Ce token va fonctionner un peu comme fonctionne le gas sur Ethereum. C’est-à-dire que pour payer les frais de transaction, on ne va pas les payer en VET, en dollars, en fractions de VET, on va les payer en VTHO. Pourquoi ? C’est super smart. Leur but c’est de dire que le VET va être utilisé pour stocker de la valeur et le VET va être utilisé avec une deuxième grande vision : quand il est détenu, donc stacké et ne bouge pas, il produit du VTHO. Un peu comme une ferme produirait du lait ou un arbre produirait des fruits. Quand le VET est stocké, il produit du VTHO. Il a donc un rendement. Tout doucement, tous les jours, un VET produit 0.000432 VTHO.

Plus tu détiens du VET, plus de VTHO est produit, car tu ne touches pas à ces VET là, tu les stackes.

Qu’est-ce que ça va permettre ? Mets-toi à la place d’une entreprise comme LVMH, qui va mettre en place davantage de systèmes de tracking, de confiance, comme on l’a vu avec les sacs, par exemple le sac Givenchy, et demain ce sera peut-être leurs chaussures Vuitton etc, et de plus en plus de produits. Pour payer les transactions, on n’utilise pas le VET, on utilise le VTHO. C’est-à-dire que à chaque micro-point de contrôle où je viens scanner la puce RFID, je retiens la fabrication, puis ça sort de l’usine, puis dans le camion, puis le client, puis le client il scanne car il a envie de savoir ce qu’il s’est passé, puis le client le vend donc la personne qui achète scanne etc.

À chacun de ces points d’utilisation de la blockchain, on vient utiliser du VTHO. Et on vient brûler du VTHO. Car on vient payer avec du VTHO. Maintenant, il y a deux grandes solutions. Je suis LVMH, j’ai trois grandes solutions.

1: j’achète le VTHO. Car je dois utiliser cette blockchain, donc je l’achète. Le VTHO, même s’il n’est pas cher, ça risque de me coûter cher au fil du temps. Soit j’achète du VET. Si j’achète du VET, je produis mon propre VTHO, Finalement, je dépense un peu au début, comme si j’achetais une usine, mais après je peux produire, comme une usine. L’usine n’est peut-être pas le bon exemple car il me faudra des matières premières etc. Comme si j’achetais par exemple un immeuble. J’achète un immeuble, il me coûte cher au début, mais après j’ai des locataires qui payent. J’ai donc un rendement, même si on va enlever les impôts, les réparations, etc. C’est un peu la même idée. J’achète du VET. Mon VET va me produire du VTHO, et tout ce que je vais faire, ça va être gratuit. Soit un mix des deux. Je vais avoir un peu de VET et sur les pics d’utilisation par exemple, ou ce que je n’ai pas prévu, je vais acheter un peu de VTHO, le temps de racheter du VET etc.

Voilà tout le business model de cette boîte-là, qui n’est pas structurée comme une entreprise, comme on avait pu le voir pour Ripple par exemple, mais c’est structuré comme une fondation. VeChain est une fondation. Il y a quand même une grande différence entre une entreprise et une fondation, l’entreprise est là pour faire du business, pour gagner de l’argent, et pourra éventuellement payer ses actionnaires et puis faire beaucoup d’argent. Une fondation est là pour mettre en place un service, apporter peut-être du bien, du mieux pour la société, pour une classe de personnes, pour les animaux etc. Une fondation a besoin d’être rentable pour pouvoir continuer à opérer, pour pouvoir rentrer de l’argent puis le redépenser, à investir et à faire grossir ses équipes car une fondation est globalement structurée comme une entreprise. Une fondation qui prend de l’ampleur va embaucher des gens etc.

Mais son but final n’est pas le profit à tout prix. Son but final n’est pas les actionnaires. C’est une vraie différence entre les deux. Ce côté, on le verra après, structuré comme une entreprise, mais c’est une fondation avec un business model très smart, je trouve ça smart. Maintenant qu’on a compris cet écosystème de token, je parle rapidement de comment fonctionne la blockchain, ça n’est pas un Proof of work comme peut l’être Bitcoin, on a vu que ça consomme énormément d’électricité, que c’était très polluant, que c’était lent et cher, Ce n’est pas un Proof of Stake comme va le devenir Ethereum demain mais ne l’est pas encore, mais comme plein d’autres blockchains le sont, où il faut à tout prix stacker, et ce sont donc les plus riches qui viennent valider les transactions. C’est encore un autre un autre système de consensus qui s’appelle le PoA, Proof of Authority, qui ressemble énormément à ce qu’il peut se passer avec XRP, avec le consensus, où globalement on va donner une chance égale à tous les validateurs de trouver le bloc suivant, via une sorte de tirage au sort, il y a un nombre de chances égales, celui qui valide touche des frais.

Tous ces validateurs sont connectés entre eux, et suivant leur implication dans tout le système et la blockchain, et suivant combien ils détiennent de VET, ils sont incentivés à détenir du VET et à en détenir des millions, des dizaines de millions. Suivant combien ils en détiennent, ils ont plus ou moins de droits de vote. Par contre ce n’est pas proportionnel. Il y a des effets de cliquet mais tout ça est calculé intelligemment pour que personne ne détienne la majorité des droits de vote et qu’il y ait forcément un consensus qui se mette en place pour accepter les éventuels changements et on en reparlera après dans les événements qui se sont passés.

Qu’est-ce qu’il va se passer dans le futur, qu’est-ce qu’on peut penser ?

Il y a quelques points futurs pour moi. Le 1er c’est qu’on n’achète pas à un marché vertical. Si suite à cette vidéo t’as le fomo de te dire je vais acheter du VET, c’est un peu compliqué, parce que la période d’accumulation était plutôt dans le passé, par ici, pas trop dans le vertical. Au 1er break out, volume, retour sur le pivot, là il y a eu une deuxième super période, 2ème break out, volume, correction, consolidation, une belle figure de consolidation ici éventuellement, mais là c’est dur d’acheter. Là on a un beau retour sur les 0.38 fibo, une figure de continuation ici, il y avait éventuellement un niveau d’achat intéressant par là. Maintenant, rentrer tout de suite, si c’était moi et que je n’avais pas de VET, j’en ai un fonds bien sûr, il faut que je disclose ce que j’ai c’est important, je suis un investisseur dans le VET, j’en ai depuis après le précédent bull run, je ne l’ai jamais vendu. Là si je devais acheter maintenant, ou me renforcer maintenant, je ne trouve pas qu’on soit sur une superbe localisation. Après l’avis, c’est toujours une histoire d’allocation et si tu me dis, je suis un gain, ça dépend. Si tu me dis je suis nouveau un crypto, all in VTHO à une localisation qui n’est pas super optimale, je te dis non. Si tu me dis, je suis dans les cryptos depuis 1 ou 2 ans, je suis à +100, 120, 200, 50, 60% peu importe je suis très largement en positif, j’ai commencé à prendre des gains et j’envisage de mettre 2, 5, 7%, sur VET, le discours n’est pas le même. C’est une question de risque, de rendement, d’allocation, de contrôle de ce risque. Il n’y aura pas d’acheter ou pas acheter, cette vidéo n’est pas un conseil d’investissement. Je ne peux pas en dire plus. Maintenant il y a encore quelques points que j’aime bien, il y a cette initiative qui a été lancée récemment. C’est une fondation lancée par une compagnie d’assurance qui s’appelle le RISI project, qui veut nettoyer les océans comme plein d’autres boîtes. Ils nettoient les océans, ils récupèrent la pollution, ils pêchent le plastique et ils utilisent la blockchain VeChain pour traquer tout ça. Combien, où, comment tout bipper, suivre derrière la filière qui va recycler etc. On voit le mec là avec son téléphone, il y a des QR codes de partout, il y a des tags, ils pèsent etc. Ce projet est relativement nouveau que je trouve intéressant pour 2 raisons. Il est cool au niveau éthique, écologique et que c’est le présent. Ça attire un peu les spotlights sur le projet donc je trouve ça intéressant. N’oublie pas, si je dois conclure, qu’on est plutôt en phase de débilité, reste prudent, on arrive de plus en plus en phase de débilité de marché, par contre là on est au moment du tournage début 2021, peut-être que tu es dans 6 mois, dans 1 an, je ne sais pas ce qui va se passer.

Peut-être que ce projet qui s’inscrit sur la très longue durée comme on a pu le voir avec Ripple sur une précédente vidéo comme on le verra sur d’autres vidéos avec d’autres projets et comme plein de projets blockchain, on en a certains qui vont vers une vraie disruption, un vrai changement du monde et ils s’inscrivent sur une durée importante. Je pense que ce projet s’inscrit sur une durée importante. Je pense qu’il ne faut pas céder forcément aux sirènes de j’achète tout de suite parce que ça va exploser, je vais revendre et faire un profit. Il peut être sain aussi de se dire pour quelqu’un qui aurait raté, je vais laisser passer ce bullrun, je suis assez investi sur les cryptos, je suis content avec ce que j’ai. Par contre, dans le bear market quand ça va se descendre, quand ça va latéralisé, ce projet est un exemple, ou n’importe quel autre auquel je crois, je vais en profiter pour investir intelligemment comme un instit, comme un gros, comme un whale, et je vais accumuler pendant les périodes de latéralisation où il ne se passe plus rien ou personne n’y croit pour profiter de la prochaine explosion. Mais je ne sais pas ce qui va se passer, autant demain ça fait x100 000.

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