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Dans un précédant article, on a vu la notion clé de risk adjusted return. Le risque, le rendement sont deux faces d’une même pièce. On a parlé un peu de volatilité et on a identifié que c’était quand même une composante principale du risque. On a vu qu’il n’y avait pas de rendement sans risque et que le risque était nécessaire, mais qu’il pouvait aller dans les deux sens et qu’il pouvait aussi faire mal. Donc, on a découvert le sharpe ratio et comment faire en sorte de comparer une unité de risque avec une unité de rendement pour essayer d’y voir plus clair.

Mais tout ça, finalement, ce n’est rien sans ce qu’on va voir aujourd’hui. C’est-à-dire que pour avoir du rendement, on a besoin de ce risque. On en a besoin, il est nécessaire.

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L’investissement à court terme : quand la volatilité est votre alliée.

Par exemple, on a une personne qui serait vraiment trader. C’est le mec, il est court terme. Ce qu’il aime, c’est faire du trading. Et puis, on a un autre gars qui, lui, serait le bon père de famille. Et lui, il fait du long terme. Ben, c’est sûr que ces deux personnes ne vont pas avoir la même approche de base par rapport au risque, par rapport à la volatilité et par rapport aux horizons d’investissement. C’est clair et net.

Pourquoi ? Les deux ont besoin de risque pour faire du rendement. Ça, c’est clair, nous vous le rappellons, les deux faces d’une même pièce. Les deux ont besoin de risque parce que, de toute façon, il faut qu’ils investissent. Et quand on investit, on cherche un retour sur investissement. Ils sont prêts à mettre de l’argent pour possiblement en avoir plus. Ils ont besoin de risque pour le rendement. Cependant, ce qui va changer un petit peu entre les deux, c’est que le trader, lui, a besoin de volatilité. Il a besoin de volatilité parce que s’il n’y a pas de volatilité, c’est très simple, il ne peut pas faire d’opération. Le trader, lui, il a besoin de volatilité. Et quand y a plus de volatilité, il ne se passe plus rien pendant quelques temps, ça range très serré, ben là, vous allez vous casser la gueule. Ça coûte des frais pour rien, ça mobilise une partie d’un portefeuille, etc. Donc le trader, il embrasse la volatilité, il aime la volatilité.

Investissement long terme : comment lisser la volatilité à l’aide du DCA ?

Le mec qui investit à long terme, portfolio manager, investisseur long terme, bon père de famille, méthode RLT, le Livret vert.  Nous vous conseillons, si vous êtes vraiment débutant, de commencer par l’investissement long terme. Le gars, ce gars-là, lui, la volatilité ça ne lui plaît pas des masses, plutôt moins.

Pourquoi ? Parce que lui, il est sur des horizons de temps longs. Quand nous vous parlons de longs, autant le premier, il est sur quelques heures, une journée, une semaine, 1 mois, 2 mois, 3 mois, le long terme, il est sur genre 5 ans, 10 ans, 20 ans. Et on parle souvent d’un horizon de plus de 20 ans, parce que lui, il prépare sa retraite.

Alors là, on est sur 20 ans, donc il va se passer des choses. Il va y avoir des crises. Des fois, ça va monter, descendre. À long terme, ça va quand même plutôt monter. Et puis voilà, ce mec-là, sur 20 ans, le problème, c’est que lui, il a prévu de rentrer là et de sortir nous ne savons pas quand. Ce n’est pas du tout la même philosophie. Ce mec là aussi, il a décidé de faire ce qu’on appelle du DCA, Dollar Cost Averaging, c’est-à-dire de moyenner ses positions. Et au lieu de rentrer ici avec un million, de rentrer petit à petit.

Pourquoi ? Parce que ça vient lisser la volatilité. Donc, déjà, une volatilité importante peut être lissée en faisant du DCA. Pourquoi lui peut se permettre de faire du DCA, contrairement à d’autres situations qu’on verra un peu plus loin ? C’est qu’il ne va pas être en train de renforcer ses pertes. Il va être en train de lisser ses entrées, et surtout, il peut accepter d’être en perte parce que son horizon d’investissement est extrêmement long. Cependant, il est quand même effrayé de la volatilité, parce qu’on regarde toujours des horizons d’investissement longs sur 20 ans, sur 10 ans, sur 5 ans. Parce que c’est la réalité, et c’est comme ça qu’on va calculer les performances et prendre les décisions d’investissement.

La réalité, c’est qu’il peut y avoir un événement de la vie, il peut y avoir un problème, un décès, une guerre, un besoin d’argent, un mariage, une maison, une retraite. Il va y avoir un événement incongru, imprévu, qui vient couper le portefeuille. Et on a besoin de retirer tout ou en partie. Le problème, c’est que pourquoi ce mec n’aime pas la volatilité ?

Parce qu’à ce moment-là, ça peut être au mauvais moment. Et souvent, c’est tout le temps au plus mauvais moment que ça arrive. Les mecs qui faisaient de l’investissement long terme et qui ont vécu la crise des subprimes et qui se la sont prise de plein fouet, s’ils avaient un événement ici, ben, ils sortaient au plus bas. Et là, ça fait vraiment très mal parce que vous avez effacé tous vos gains, voire vous êtes en pertes. Contrairement au mec qui a la vision sans cet événement-là. Lui, il a vécu sa vie, et puis c’est remonté, quoi. Donc l’investisseur long terme n’aime pas la volatilité pour la raison d’événement incongru, inconnu, qui peut arriver au milieu.

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