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Salut la Team rentable !

On va parler de bourse et de rotation sectorielle. Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi ? Est-ce que c’est un gros mot ? Et surtout, comment tu peux en tirer parti pour tes investissements ? Pourquoi on parle aujourd’hui de rotation sectorielle ? Parce que, déjà, c’est un concept cool à connaître. Et donc je vais faire en sorte de le vulgariser. Et surtout, en ce moment, on assiste à un possible début de rotation sectorielle sur les marchés financiers, donc y a des choses à prendre, y a des moves à faire, peut-être, pour optimiser ses investissements.

Pourquoi parler de rotation sectorielle ?

Eh ben, on en a parlé très récemment, et pas plus tard que cette semaine, et même ce matin dans l’application ARYA. Très rapidement, si t’es pas dans cette application, qui a une version gratuite vraiment très cool, t’as plus de 15 coachs et investisseurs professionnels des marchés financiers qui t’expliquent, te font des briefings, etc. Tiens, on en a eu un ce matin. donc c’est Xavier qui tourne en bourrique à 5h30 du matin. Il te fait un morning mood, un audio, etc. Tu peux télécharger cette application sur tous les stores. Tu tapes ARYA. Elle est gratuite. Ça, c’était pour l’instant pub, mais surtout, ce qui nous intéresse et ce qui m’intéresse sur cette chaîne, c’est de t’accompagner au quotidien ou quasiment sur ce qu’il se passe. Et en ce moment, en effet, on parle d’une possible rotation sectorielle.

Alors qu’est-ce que c’est que ça ?Rotation sectorielle ?

Alors tout simplement, quand on investit en bourse, y a des secteurs économiques, on investit sur des entreprises, des actions, ces actions sont classées dans des secteurs économiques. Et suivant ce qui va se passer dans les cycles économiques, eh bien, certains secteurs vont être plus mis en avant, plus favorisés… par le contexte, le contexte macro, par, parfois, des facteurs extérieurs comme la hausse, la baisse des taux directeurs, une crise du coronavirus, etc. Donc certains de ces secteurs, les investisseurs vont se ruer dessus pour acheter, qu’ils soient petits, particuliers ou gros, vont acheter et parier sur ces secteurs, qui vont monter, et inversement, certains vont être délaissés et baisser. Alors y a plusieurs styles de rotations sectorielles. Et je vais te donner des billes pour savoir ce qui se passe dans un monde où tout se passe comme prévu. Et après, on verra les cas particuliers.

La rotation qui se passe en ce moment, dont tout le monde parle, c’est une rotation du secteur… Alors là, c’est même plus un secteur, c’est un style, une stratégie d’investissement, growth vers value, OK ? Donc « growth », « croissance » en anglais, et « value », bah, « valeur », tout simplement. Et là, on assiste en ce moment à des gens qui avaient investi beaucoup sur le secteur growth, que je vais te définir. La growth, c’est typiquement des actions, des valeurs, qui ont des courbes comme ça. Des valeurs qui augmentent dans le temps, qui fonctionnent bien, et des valeurs qui distribuent peu de dividendes et font beaucoup de croissance et qui ont une croissance très forte. Un exemple parfait pour parler de growth, c’est Amazon ou Apple, Microsoft… Ce genre de boîtes qui peuvent être dans le secteur tech. Celles que je t’ai citées y sont, mais pas forcément. Même si y a plus de représentation des valeurs growth dans le secteur tech. Une valeur growth est une valeur qui grossit beaucoup dans le temps. On voit sur son historique qu’elle monte, elle monte. Elle distribue peu de dividendes donc elle réinvestit également énormément dans sa croissance, dans son growth, et elle continue à augmenter. Bref, une valeur growth est une valeur bien orientée, qui monte, et donc tous les investisseurs en plus. Elle monte parce que les gens investissent dessus et les gens se disent : « Putain, c’est une valeur growth. »

C’est ce qui se passe globalement avec Amazon et c’est ce qui s’est passé par exemple avec Tesla. Alors il faut des fondamentaux derrière, c’est pas tout blanc ni tout noir, mais c’est une façon de classifier les choses et de classifier une dynamique d’investissement et une technique de gestion de portefeuille. Parce qu’appliquer la rotation sectorielle, investir selon la rotation sectorielle, c’est une technique de gestion de portefeuille. Donc les valeurs growth, on a compris.

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Les valeurs values, à l’inverse, pas forcément à l’inverse, d’ailleurs, ce n’est pas un opposé, ce sont des valeurs qui sont sous-évaluées. Quand on dit « j’investis en mode value », c’est que je cherche des valeurs pas assez chères, qui ne reflètent pas dans leur prix leur valeur réelle. Les investisseurs, quand ils investissent sur des values, avec une stratégie de value investing, ils cherchent des valeurs sous-évaluées. Pour plein de raisons. Parce qu’elles sont délaissées, mal vues, parce qu’y a eu des mauvais news, mais ça a changé depuis et ça va beaucoup mieux, ou parce que par le passé, en effet, elles ne faisaient pas assez de chiffre. Bref, elles étaient délaissées, mais elles ont remonté la pente et donc les investisseurs ne l’ont pas encore remarqué. Ou alors, éventuellement, elles ont vachement progressé dans leur développement, mais les investisseurs ne l’ont pas encore remarqué. Il n’y a pas encore de hype, de mode autour de ces valeurs. Et donc pour plein de raisons, une valeur peut être sous-évaluée.

Par A + B, quand on regarde ses financials, elle peut être sous-évaluée. Alors après, elle peut le rester. Elle ne va pas forcément rattraper. Mais le style d’investissement de value investing, c’est de parier en disant « si elle est sous-évaluée, « y a plutôt plus de chances qu’elle rattrape la médiane. » Je te parle souvent d’élastique en bourse. Bah, une valeur… Si on devait mettre un élastique à peu près au milieu de ce que devrait valoir une valeur dans un monde parfait où la valorisation boursière reflèterait exactement la valeur à l’instant T, on serait au milieu. Et quand on a une valeur qui est sous-évaluée, on est en-dessous. Quand on a une valeur qui est surévaluée, on est au-dessus. Et puis entre les 2, on a comme un élastique… dans un sens ou dans l’autre. Et plus l’élastique se tend, plus on vient s’éloigner de la valeur théorique parfaite à l’instant T vers le haut, plus l’élastique risque de se retendre et de retrouver le centre, et inversement en bas. Mais… Mais, mais, mais, mais… Y a des proverbes qui disent que les marchés peuvent rester débiles plus longtemps que tu peux être solvable, et c’est tout à fait vrai.

Ça n’est pas un réflexe, ça n’est pas obligatoire. Une valeur surévaluée va pas forcément retrouver la médiane. Et inversement sous-évaluée. On a un exemple parfait en ce moment, c’est Tesla, qui, oui, paraît surévaluée, et je vais définir pourquoi je dis « paraît ». Mais, on le voit, là, aujourd’hui, à l’instant T, elle n’a pas du tout rejoint la médiane qui serait sa valeur idéale dans un monde parfait si on regardait par A + B combien elle vend, combien elle coûte, combien elle a dans la caisse… Sauf que ça, ça n’arrive pas. Le principe des marchés financiers, et je le vois très souvent dans les groupes Facebook, etc., dans le tchat sur l’app, des gens qui ne comprennent pas, et Tesla est un bon exemple. «Je ne comprends pas, Tesla est largement… « Elle vend moins que les autres marques « et sa capitalisation est largement supérieure. »

C’est le principe des marchés. Ils sont là pour pricer l’avenir, pour anticiper. Tous les acteurs individuels, gros, petits, institutionnels, banques d’affaires, veulent tous être plus malins que les autres. Donc ils veulent anticiper. Ils se disent : « Si j’anticipe, Tesla est là aujourd’hui, « sur ses financials, mais demain, « parce que je crois à la marque, elle va continuer « à prendre des parts de marché, aller dans l’espace, « je pense qu’elle est là, je suis prêt à l’acheter là « et à en acheter plein. » Bah, si plein de mecs veulent être plus intelligents et veulent tous anticiper et en acheter plein, bah, le prix monte. Et le prix monte en anticipation de ce qui va se passer dans le futur. C’est ça que font les marchés. Ils anticipent le futur. Et également, ils détestent l’incertitude. Donc tout ce qui est incertitude, news, risques, rumeurs, etc., provoque aussi des mouvements de prix, et souvent dans l’autre sens. Ça, c’était pour la parenthèse.

Donc on a compris comment fonctionnait le grand… La grande différence entre growth et value. Ce qui se passe en ce moment, et on va le voir vite fait sur les graphs, c’est qu’en effet, on soupçonne de plus en plus… Ce n’est pas immédiat, ce n’est pas «je clique », boum, tout le monde s’envole vers la value. Ce qu’on soupçonne, c’est que les investisseurs, étant donné que les growth, et notamment les Apple, Tesla, etc., etc., ont pris énormément de valeur, on voit qu’elles baissent et corrigent doucement, et on soupçonne les investisseurs, les opérateurs et le marché au sens large de prendre des profits et partir vers les values. Et ce qu’on pense, encore une fois, voir, c’est que les values vont rattraper leur retard, OK ? Elles n’étaient pas forcément plates parce que tout monte un peu, mais elles étaient moins montées en comparaison.

Rotation sectorielle : Comment ça se définit sur un graph ?

Très simplement. Là, je t’ai affiché globalement toute l’année, donc ce qui s’est passé en 2020. Ça, c’est le Nasdaq. Donc pour les débutants, c’est l’indice qui réunit les 100 plus grosses valeurs américaines. Donc on a Microsoft, Facebook, Apple, Google… Toutes ces boîtes sont dans le Nasdaq, qui nous permet de voir dans quel sens elles bougent. Ces valeurs sont aussi globalement des valeurs growth, on l’a compris.

Donc qu’est-ce qui s’est passé en 2020 ? Bon, ça a augmenté par le passé. C’était bien orienté sur ces derniers temps. Puis crise corona, donc belle claque, comme pour le reste du marché, et depuis, on prend l’ascenseur, on monte. Si je viens le comparer, par exemple, au Dow Jones, qui est le même type d’indice, mais cette fois-ci sur les valeurs industrielles, donc typiquement, le Dow Jones, c’est 3M, Caterpillar, c’est Visa, McDonald’s, Walt Disney, c’est Nike, Walmart, ce genre de boîtes, qui ont une très grosse composante industrielle dans leur business model. Donc ces boîtes-là, on le voit, elles ont sous-performé, et donc cet indice-là a sous-performé. Et ces boîtes-là sont plutôt classées value. Donc ce que les investisseurs parient ces derniers temps, avec ces dernières prises de bénéfices qui sont intervenues on va dire à partir de là… Ce qu’ils parient, c’est que, globalement, on va assister à une rotation sectorielle, et c’est eux qui la créent en prenant des bénéfices, et c’est encore une fois un effet de masse, on va assister à une rotation sectorielle tout doucement vers les values.

Une fois qu’on a dit ça, on est bien avancés. On comprend globalement ce qui se passe. Mais ce n’est pas encore assez micro. Là, on va faire quoi ? Éventuellement, si on fait du court terme, on va se dire : « Je vais plutôt être à la vente sur le Nasdaq, « à l’achat sur le Dow éventuellement, « mais bon, j’ai encore des fluctuations ». Côté trading, c’est encore autre chose, on va rester sur l’investissement long terme. Mais du coup, là, à long terme,

OK, rotation sectorielle, ça ne me dit toujours pas ce que je fais. Est-ce que je vends Facebook et j’achète Caterpillar ? Je fais quoi ? Je vais vers les usines ? Donc pour ça, on peut descendre d’un niveau. Là, on était au 1er niveau du style d’investissement et de la gestion de portefeuille via la rotation sectorielle. On peut descendre d’un niveau. Et on peut aller vers ces fameux… Ces fameux secteurs économiques plus dans le détail. Je te les ai trouvés quelque part par là. Voilà, je te les ai affichés ici. Donc là, on a une classification, y en a plein de différentes, elles s’entendent à peu près. Quels sont les secteurs économiques ? Donc c’est vraiment les grands secteurs. On a tout ce qui est mines, pétrole et gaz, chimie, aérospatial, les boissons, l’agroalimentaire, etc. Donc on a la grande majorité ici des secteurs qui sont affichés, avec ce qui peut les influencer. Mais ça, on en parlera après, de ce qui peut les influencer. Là, on va déjà trop loin. Parce qu’avant ce qui peut les influencer au niveau un peu exogène, on va dire, extérieur à l’économie qu’on va regarder maintenant… Bah, ce qui peut les influencer de base, c’est simplement le cycle économique. Je vais te dessiner un cycle économique comme il se produit globalement tout le temps.

On a toujours une phase où tout va bien, d’expansion. Donc globalement, ça monte. Et puis sur la fin de la phase d’expansion, on va faire un petit plat pour bien la différencier, on va avoir une phase de surchauffe où, là, ça monte costaud, OK ? J’exagère bien sûr le trait. À la fin de la phase de surchauffe, bah, ça va se calmer. Et puis on va avoir une phase souvent plus énervée, donc je vais faire une pente un peu plus violente de récession. Parfois, on va retrouver les mêmes niveaux, parfois, on va descendre plus bas, finir plus haut, peu importe. Enfin, on va la faire s’arrêter à peu près là. Et puis après cette phase de récession, on a une période de calme après la tempête et on repart sur le cycle suivant, qui va ressembler à la même chose… Expansion, surchauffe… récession, et ainsi de suite, OK ? Donc intéressons-nous à un cycle. Parce que déjà, rien qu’avec un cycle… on peut extraire, finalement… 4 grandes phases, OK ?

La phase d’expansion, la phase de surchauffe, la phase de récession et la phase de reprise, avant de repartir sur le prochain cycle. Finalement, la phase de reprise se perd un peu avec la phase d’expansion. C’est à peu près pareil. OK, donc… Expansion… surchauffe… récession… reprise. Rien que les étapes de ces cycles-là nous donnent des grandes façons de se conduire, en effet, quand on veut investir suivant cette rotation sectorielle. Parce qu’y a des secteurs, comme on les a vus rapidement juste avant, qui performent mieux en phase d’expansion, d’autres qui performent mieux en phase de surchauffe, d’autres qui performent mieux en récession et d’autres pendant la reprise. Alors comment ça se passe ?

Globalement, pendant la période d’expansion, ce qui va fonctionner bien, donc pendant la 1re période, ça va être tout ce qui est produits de grande consommation. Donc c’est vraiment les produits qui ne sont pas obligatoires pour survivre. Je ne parle pas d’alimentaire mais des produits de consommation au sens où on l’entend, c’est-à-dire « je consomme, j’achète, je me fais plaisir », les produits de consommation pas nécessaires à ma survie. On va aussi avoir, bien sûr, l’agroalimentaire. Quand l’économie se porte bien, les gens se portent bien donc ils regardent moins à la dépense sur cette partie-là. Tout ce qui est boissons… C’est à ce moment-là que ça fonctionne plutôt bien.

Ensuite, on arrive sur la phase de surchauffe, phase 2, on voit plutôt les secteurs pétrole, gaz, énergie, qui sont bien souvent les secteurs qui surperforment, qui surchauffent pendant la période de surchauffe. On a souvent la santé, qui prend un petit peu plus d’expansion, même si, on le verra après, elle est moins impactée. On va avoir les industries, puisqu’on est dans une phase d’euphorie, tout va bien, les carnets de commandes sont pleins, on a de la vision sur le futur, on croit en le futur, tout le monde est content, euphorique, et les marchés sont un peu débiles. On a ce qui est distribution, grande distribution, et toujours l’alimentation, puisque quand tout le monde est content, heureux, on ne regarde pas trop à la dépense. Et puis on arrive, c’est le drame, sur la phase de récession.

En phase de récession, hop, on va décaler la flèche, qu’est-ce qu’il se passe ? Bah, c’est plutôt tout ce qui est… IT… technologies… C’est plutôt tout ce qui va être biens, cette fois-ci, pas de grande consommation, mais de première nécessité, c’est-à-dire qu’on arrête de consommer des trucs inutiles, on est plutôt sur des biens dont on a vraiment besoin, donc l’alimentaire de première nécessité, puisqu’y a plusieurs catégories d’alimentaire, je vais penser aux biens, aux produits d’hygiène, ce genre de choses, biens de première nécessité. On va avoir tout ce qui est services informatiques. Et on va avoir tout ce qui est assurances… qui vont plutôt, historiquement, surperformer pendant ces phases.

Après la tempête, on a la phase de reprise, qui correspond globalement à cette phase-là, mais le début, finalement, de cette phase-là, c’est la phase de reprise. Parce qu’après, on a quand même une phase d’expansion. Donc cette phase de reprise, on peut extraire… On ne va pas juste recopier ce qui s’est bien passé là, on peut extraire des secteurs qui surperforment. Et là, ça va être tout ce qui est secteur bancaire, banques, bâtiment… Donc bâtiment, j’entends construction, j’entends aussi matériaux de construction… OK ? On va avoir tout ce qui est hôtellerie. On va avoir tout ce qui est voyages. Voyages, loisirs, hôtels, médias… Les médias… OK ? Donc tourisme, hein. Voyages, tourisme. On va avoir aussi des secteurs un petit peu plus influencés par le public, comme la défense, le spatial… l’automobile… les transports au sens large. Parce que là, on vient de se manger une extrême claque.

Comme d’habitude, personne ne s’y attend ou y en a qui crient au loup 10 ans avant, et un jour, elle finit par arriver, et quand cette phase arrive, c’est compliqué. Donc là, on vient contracter dans la phase 3. Une fois qu’on en sort… Bah, on a plans de relance, baisses des taux directeurs, relance de l’économie, parfois des baisses d’impôts, on fait baisser le chômage, etc. C’est finalement dans cette période-là que toutes ces industries un peu plus lentes à la détente vont redémarrer fortement. Par contre, ça n’est pas parce qu’on parle de cycles… qui sont réels, qui existent… et qui sont à peu près toujours les mêmes que ça, c’est immuable et c’est gravé dans le marbre. On l’a vu déjà par le passé, à l’intérieur de ces cycles, il peut y avoir des fluctuations, des changements, qui peuvent être… plus micro et plus immédiats. Prenons par exemple le cas coronavirus… Je ne sais pas exactement où on pourrait le placer, mais on pourrait le placer quelque part soit en phase d’expansion, donc plutôt par là, puisqu’on a fait pouf. OK ? Soit en phase vraiment euphorique, donc quelque part par là. Personne ne le sait trop. Mais toujours est-il qu’on n’est pas sur un grand cycle avec cette crise, et on l’a vu, on a fait un énorme V bottom. Voilà, les cours étaient en train de monter, boum, correction, V bottom, et on est repartis, on a retrouvé les plus hauts. Donc on n’est pas sur un cycle macro, crise corona, on est sur un épiphénomène où on s’inscrirait sur quelque chose comme ça ou quelque chose comme ça. Et va savoir où on va voir le top. Parce qu’il n’y a pas de durée officielle d’un cycle.

Un cycle peut être plutôt rapide, plutôt lent, il peut être encapsulé dans un plus grand cycle, etc., Et puis il peut y avoir des effets, d’un coup, exogènes, typiquement, crise du corona, qui font que boum, patatras, et on vient interrompre le cycle en cours, OK ? Mais globalement… on le voit dans l’historique… c’est des choses qui marchent. Et on en a parlé sur une autre vidéo, par exemple l’impact des taux directeurs sur tout le secteur bancaire, le secteur des assurances, on voit, quand y a une hausse des taux directeurs, ça fait plaisir globalement aux bancaires et ils se portent mieux. Ça aussi, finalement, c’est un comportement qui va être cyclique, OK ?

Tout ce style de gestion et ces connaissances de la rotation sectorielle nous permettent de prendre des décisions qui ne doivent pas être super tranchées, qui ne doivent pas être super polarisées parce que souvent… Là, par exemple, on se dirait : « OK, bon, bah, tout le monde s’en va du Nasdaq » et tout le monde va dans le Dow Jones. On pourrait dire un truc simple et hyper simpliste comme ça. Les valeurs tech, on s’en va, et puis on va sur l’industrie. Mais je me suis quand même amusé, parce que c’est relativement méconnu, à t’afficher la liste du Nasdaq, par exemple. Donc le Nasdaq, grosses boîtes. Apple, Microsoft, grosses boîtes tech, Amazon, Facebook, etc. OK. D’accord. Bon, y a du Starbucks, aussi, je sais pas si c’est très tech. Y a du Baidu, d’accord, c’est relativement tech. Bon, y a des… Oui… Toutes les boîtes, là, on est sur des boîtes tech. Par contre, j’ai du Kraft. Kraft, Heinz, ketchup, bon, est-ce que c’est tech ? Je suis pas certain. Donc on voit que, déjà, la façon dont est construit l’index… Il est construit pour des bonnes raisons, parce qu’y a des composantes, etc., mais c’est pas aussi noir ou blanc.

1re chose à comprendre. 2e chose à comprendre, le waiting de l’index. OK ? C’est-à-dire comment il est pondéré. Les lignes ne valent pas le même prix, entre guillemets. Ne valent pas la même force dans cet index. On croit souvent que le Nasdaq 100, c’est les 100 plus grandes valeurs, et ces 100 plus grandes valeurs, on regarde toutes ce qu’elles font… Lui, il fait plus 10 %, lui moins 3, lui moins 6, etc. Et on construit l’index comme ça, et il suit… Il fait une moyenne de ce qui se passe. Il ne fait pas une moyenne. Y a une pondération. Et les plus grosses valeurs pèsent lourd. Notamment Apple, à elle seule, pèse plus de 10 % du Nasdaq. Microsoft quasiment 10, Amazon 8, Tesla 4. Donc quand je regarde juste les 10 premières, ça pèse déjà costaud dans cet indice. Dans cet index. Et quand je vais dans les dernières, elles ne pèsent plus rien. C’est-à-dire que oui, OK, 0,2, 0,2, 0,2, 0,3. À l’inverse… quand je vais sur le Dow Jones… Donc le Dow Jones, c’est censé être des valeurs industrielles, secteur industrie, OK ? Alors OK, j’ai plein d’industries, mais j’ai aussi du Goldman Sachs. Goldman Sachs, on parle d’un secteur plutôt bancaire, finances. J’ai aussi Microsoft qui est là, tiens, au milieu de Boeing et Caterpillar, où je comprends bien. Je retombe sur du Visa, bon, OK. McDonald’s… OK, y a une grosse composante industrielle dans McDonald’s, mais… comme ça… Walt Disney… Je ne m’attends pas à les trouver dans cet indice-là. 3M, d’accord, Johnson & Johnson, OK. JPMorgan, pourquoi ? American Express, pourquoi ? Nike passe encore, Walmart éventuellement… Tiens, Apple. Tu vois ? Donc… Faut faire très attention avec les indices.

Il faut les prendre pour ce qu’ils sont, des grands mouvements de marché, éventuellement pour les gens qui font du trading, un sous-jacent à trader, mais pas comme le juge de paix, amen, attention, « je t’absous et tu auras absolument raison de suivre. » Regarde, le waiting, là, est un peu moins violent. Les plus grosses, on est quand même encore à 7 %, et les plus petites, on est beaucoup plus haut parce qu’y a moins de découpage, on n’en a que 30 au lieu de plus de 100. Donc si je te montre la courbe de la pondération, ça donne ça. OK ? C’est-à-dire que plus on monte dans le nombre de compagnies dans l’index et plus on voit qu’elles pèsent toutes la même chose si même la courbe au début est plus violente. Par contre, je te remontre le Nasdaq. Le Nasdaq, passés Apple, Microsoft, Amazon, etc., les autres ne veulent rien dire. Donc le Nasdaq, c’est pas vraiment un Nasdaq, c’est Apple, Google, Amazon… C’est ça, le Nasdaq, aujourd’hui, Apple, Microsoft, Amazon, Tesla, Google, Facebook, Google… « Nividia »… Nvidia, pardon. Euh… Voilà, hein. PayPal… Intel, éventuellement. Et allez, passée la 15e ligne, c’est terminé. Donc ça, il faut le comprendre. Donc parler de rotation sectorielle, je suis d’accord, c’est ce qui se passe… Parler de rotation sectorielle sur la seule base des indices, ça reste correct, mais il faut creuser plus et aller voir les boîtes dans cet indice. Et aussi, pour le value investor, le stock picker, le toi, moi, la personne avec son compte-titre qui investit sur ses petites actions et qui n’est même pas à ces niveaux-là, mais au niveau en-dessous, il faut aller voir en-dessous et aller voir ce qu’on a regardé tout à l’heure, c’est-à-dire quels sont les secteurs qui performent et quelles sont les entreprises qui performent ?

J’ai même plus envie de parler d’index et d’indices. Tout à l’heure, je t’ai parlé, je vais effacer mes traits rouges, de facteurs qui les influencent, et c’est des facteurs plutôt exogènes, qui n’ont pas grand-chose à voir avec le cycle économique en cours, qui sont provoqués, peut-être, par le cycle et qui sont un peu extérieurs à cette rotation. Quand on voit par exemple que les prix du pétrole, matières premières, ça peut influer sur les industries qui l’utilisent, que les notions de pouvoir d’achat et de chômage et donc d’impôts, donc indirectement d’inflation, indirectement de taux directeurs, bah, ça va venir influer sur les biens de consommation, cycliques ou non, d’ailleurs, bien plus les cycliques… que les taux d’intérêts et toutes les mesures qu’on appelle fiscales, de politique monétaire, et les choix des États au niveau de ce qu’ils vont faire avec leur monnaie, leurs impôts, leur politique, ça va venir impacter énormément le secteur banques/assurances. Et c’est plus intéressant pour moi, l’investisseur en bourse, le mec qui cherche typiquement quelle action acheter de se dire : « OK, au-delà des indices… « au-delà du truc de trader au jour le jour, « où est-ce que je me trouve à peu près ? « Est-ce qu’y a des prises de profit sur mes tech ? « Est-ce que j’ai des tech ? » C’est mon cas et c’est notre cas au niveau de Greenbull en ce moment.

Portefeuille investissement.Possible rotation sectorielle, on fait quoi ?

On a du Apple, du Microsoft, on a plein de tech, on a plein de growth, on est chargés à mort, on est ras la gueule parce que pendant la crise, enfin, pendant le corona, l’épisode moins 20, moins 30 %, y a eu de super bons plans pour rentrer, donc on s’est chargés. Là, on arrive au moment où on se demande : rotation sectorielle ou pas rotation sectorielle ? Tout est histoire d’allocation, de prise de profits, d’être intelligents sur nos décisions, de comprendre pourquoi on les prend, d’avoir un plan. Donc de faire le bilan. On est en train de le faire. Mais pas non plus penser qu’on est plus forts que le marché, qu’on sait tout, qu’on est les meilleurs traders du monde. À ce moment-là, on fait quoi ? Tu te retrouves avec tes actions Apple. Je les vends ou pas ? Y a toujours un entre-deux. Et prendre des profits entre-deux, c’est bien aussi. Par exemple, en ce moment, ça parle de rotation sectorielle, ça se pète la gueule, si je vendais un tiers de la ligne ? La moitié de la ligne ? Et je vois dans une semaine ou 2. Et si en effet, rotation, rotation, rotation, les industrielles pètent, les bancaires continuent à péter, je vois que tous les secteurs qu’on a vus et toutes les classes d’actions, enfin les diverses entreprises qui font partie de ces secteurs, sont en hausse, je vois que les tech traînent un peu du pied, bah, je continue à prendre des bénéfices. Et peut-être que j’utilise ces prises de bénéfices, ce cash que j’ai récupéré pour rester un peu liquide et voir, soit pour réinvestir sur des boîtes en retard. Et on l’a vu, là, en ce moment… c’est même un peu tard, on l’a vu plus tôt, les investisseurs, les opérateurs de marché, sont rentrés sur des trucs auxquels on croyait plus pendant la crise du corona, notamment le tourisme, l’hôtellerie, l’aviation.

Donc faut voir l’économie et les marchés financiers pas comme une recette à appliquer toute faite où on va dire : « il se passe ça, fais ça », « il se passe ça, clique sur le pouce, « pour aider cette chaîne, pète-lui la gueule, « mets ton petit commentaire. » Il faut pas se dire ça. Il faut plutôt se dire : « Les marchés financiers sont une espèce de fluide », comme quand on vient… On vient jeter une goutte d’encre dans un réservoir d’eau. L’encre et l’eau vont se mélanger, mais bizarrement, ça fait des formes, etc. C’est un peu ça, les marchés financiers. On vient lancer des gouttes d’eau, des gouttes d’encre, des fluides à différentes températures sur des secteurs différents, avec des visions différentes… On sait pas trop ce qui va se passer.

On sait que la goutte va partir par-là, mais ça va se mélanger bizarrement. Ça va se mélanger vite, doucement… Est-ce que si un gouvernement, une banque centrale vient changer un truc, on va agiter le réservoir ou est-ce que si l’économie est dans une période d’incertitude et on voit partout qu’on a peur, possible remontée des taux, possible inflation, peut-être que ça va avoir un effet de gel sur cette eau, comme si on l’avait mise au congélateur, le fluide va bouger moins vite que s’il était chaud. Donc… pour régler ça… Et je sais que quand on débute, et pas que quand on débute, on a envie que ça soit simple, de dire : « j’achète ci et ça »… mais ce n’est pas possible. Donc pour régler ça, on va faire du découpage. Et plus on va avoir un gros portefeuille, plus on va faire du découpage. Ça rejoint l’allocation, dont on parle souvent. Ça va être la même chose, mais en entrées et en sorties. On va faire du DCA in, donc on va entrer sur plusieurs mois, on va faire du DCA out, on va sortir sur plusieurs mois, jours, semaines, pour lisser ces prix d’entrée et de sortie, prendre des profits et ne pas chercher à avoir raison sur le marché. C’est l’idée de cet article.

Les secteurs cycliques et les non cycliques

Au-delà de ça… on parle parfois, et je te fais un dernier point sur les cycliques et les non-cycliques, et on en a un exemple ici… services cycliques, services non-cycliques. Parfois aussi, on parle de secteurs défensifs, pour les non-cycliques… et de secteurs plutôt offensifs pour les cycliques. OK ? Typiquement, l’exemple parfait pour expliquer du non-cyclique ou du défensif, ça va être les télécoms. Les télécoms, on en a déjà parlé, t’as toujours besoin, peu importe ce qui se passe, d’Internet, de ton téléphone pour travailler, de ton Zoom pour faire tes réunions… Y a des moments où t’en as plus besoin, on l’a vu pendant les confinements, mais confinement ou pas, t’as en toujours super besoin.

Quand l’activité économique va bien, t’en as besoin, quand elle va mal, t’en as quand même besoin. Donc ça, c’est un secteur qui est très non-cyclique, et qui est très, également, défensif. Et c’est peut-être des valeurs à avoir en fond de portefeuille. Et souvent, ce qu’on dit, c’est que ce type de valeurs, très non-cyclique, très défensif, va être, on le comprend, non-cyclique, donc moins violent. On va peut-être se faire plus chier… Je pense par exemple aux pharma, aussi.

Les pharma, notamment pendant le corona, on s’est dit : « Investissons dessus « il va y avoir le vaccin, ça va monter », En même temps, c’est aussi du non-cyclique, la pharma. Donc… bah, ouais, y a des cycles, ça repart, y a plein d’actions, de valeurs qui font 5, 10, 15, 50, 100 %, et puis les pharma, elles sont dans un vieux canal, plus 10, moins 10, et on se fait chier. Parce que ce sont des valeurs plutôt non-cycliques, plutôt défensives, tout n’est pas noir ou blanc, comme d’habitude, et donc elles vont pas être super volatiles et trop bouger. Par contre, en fond de portefeuille, en effet, c’est bien parce que c’est aussi défensif. Et ce qui est nul dans un sens où tout monte et elles montent pas est vrai aussi dans l’autre. Quand tout baisse, elles baissent moins. Ou elles recover un petit peu plus vite, également. Donc c’est intéressant. Donc le côté cyclique, non-cyclique ou défensif, offensif, qui est globalement la même chose, avec des subtilités, ça vient rejoindre, finalement, ces techniques de gestion et de rotation sectorielle dont on vient de parler.

Si tu veux aller plus loin autour de tout ça sur comment mettre en place ton portefeuille, comment choisir tes actions, analyser le marché, prendre des décisions, bien rentrer, bien sortir, tout comprendre au niveau de la vulgarisation qu’est-ce que je fais, où je clique, comment ça fonctionne vraiment au jour le jour pour investir, acheter des actions, etc., je te mets en lien avec notre programme RLT, qui veut dire « régulier et long terme ».

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Le but, c’est de mettre en place un portefeuille régulier et long terme, bon père de famille. On ne va pas rentrer dans le trading, être derrière l’écran tous les jours. Le but, c’est de mettre en place un portefeuille pour ses enfants, sa retraite, soi-même dans 5 ou 10 ans pour mettre en place un projet de résidence principale, de maison secondaire, peu importe. On a plein de fois besoin d’argent dans la vie, et pour faire grossir son capital, c’est bien d’investir pour en tirer les fruits après C’est ce qui se passe dans ce programme. Notre partenaire finance si tu passes par le lien. C’est tout expliqué. C’était l’instant pub. Ça fait toujours plaisir de se former gratuitement et de mettre en place les bonnes pratiques.

Parce que sur les marchés financiers comme sur tout type d’investissement, c’est super dangereux de faire n’importe quoi, je ne le dirai jamais assez. On peut se faire vachement mal. Parfois, on voit que ça monte, génial, mais parfois, ça descend, donc il faut savoir réagir, savoir diminuer la probabilité que ça arrive, même si on ne peut pas complètement l’enlever, savoir avoir la bonne vision long terme, etc. Bref, ça se passe dans ce programme-là.

Allez, l’avenir, c’est nous, je te dis ciao !

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