Les enfants, quelle est la plus grande force de l’investisseur ? Vous avez… Allez-y. Oui ? Oui, Jean-Eudes ? Oui, comment ? Le réseau ? Non, ce n’est pas ça. Désolé.

Benoît ? Oui ? Savoir faire des travaux ? Alors ça peut, mais non.

Oui, Guillaume ? Comment ? Connaître un bon banquier ? Ça peut aider, mais non, Guillaume, ce n’est pas ça.

Quelqu’un d’autre ? Hein ? Oui, Marc ? Comment ? Être abonné à Yann Darwin et liker ses vidéo pour le référencement de sa chaîne ? Ouais… C’est bien. Mais ce n’est pas ça.

Alors non, les amis, toutes ces réponses sont erronées, la force de l’investisseur, c’est le capital, l’argent, le blé, le cash, le flouze. Le pèze ! Bref, « cash is king », et je ne vais pas te réapprendre l’équation y = ax de l’atelier épargne, tu pourras jeter un œil.

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J’explique vraiment comment ça fonctionne. Quoi qu’il en soit, plus tu as d’argent… C’est très simple, plus tu as d’argent à investir, de cash, plus, si tu appliques un rendement sur ce cash, peu importe lequel, 5 %, 10 %, 8 %, ce que tu veux, plus tu as de retours sur investissement. C’est aussi simple que ça. Donc le cash, le capital, la capacité d’investissement, c’est l’arme numéro 1, l’allié numéro 1 de l’investisseur. C’est la règle n°1 pour savoir comment investir son argent.

Comment en avoir plus de cash ?

Parce qu’on n’est pas tous armés pareil niveau cash. On sait que, par exemple, dans l’immobilier, on peut investir sans aucun problème, en suivant les règles du jeu, avec peu ou pas de capital grâce au levier bancaire, mais y a d’autres investissements où on ne pourra pas utiliser le levier bancaire. Donc il va nous falloir du cash pour pouvoir se diversifier, investir plus et pour avoir plus de retours sur investissement. Pour ça, j’ai 2 techniques pour toi.

La règle des 10%

La 1re, c’est la fameuse règle des 10 %, et c’est une règle, vraiment, que j’utilise au quotidien, qui m’a carrément twisté le cerveau et qui fonctionne très bien. J’ai tellement pris les réflexes que ça devient limite maladif. C’est extrêmement simple. Partons du principe, et tu vas être d’accord avec moi, très cher investisseur rentable, qu’il est assez facile, quand on connaît les techniques, de trouver des investissements à 10 % net. Et je parle dans tout le spectre possible des investissements basiques, qui sont atteignables par M. Tout-le-Monde une fois qu’il est formé. Je pense à l’immobilier, à un portefeuille en bourse long terme, bon père de famille, je pense à du trading.

Voilà, tous ces investissements qui sont finalement accessibles. Donc partons de ce postulat, peu importe, tu feras avec tes chiffres, avec 8, 12, 15…le 10 % n’est pas si important que ça, mais partons de ce postulat de 10 % parce que c’est simple à calculer et rapide dans ton cerveau.

Partons de ce postulat-là. Chaque euro économisé va t’offrir un rendement potentiel de 10 % l’an prochain si tu les investis. Je te fais un exemple très simple. T’as un vieil iPhone, et t’as une envie irrépressible d’acheter le nouvel iPhone. Il coûte, on va dire, un peu plus de 1 000 balles. On va arrondir à 1 000 euros pour que ça soit plus simple. Maintenant, t’as 2 choix : soit j’achète le nouvel iPhone, ce bon vieux passif, 1 000 euros. Si je suis très bête, je l’achète à crédit, mais bon, j’espère que t’as passé ce stade-là. Ou, 2e solution, je ne l’achète pas, et donc j’économise virtuellement ces 1 000 euros.

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Et je ne vais pas les dépenser, je vais les investir. Et l’an prochain, ces 1 000 euros m’apporteront 10 % de rendement, et d’ailleurs tous les ans je les investis sur ce support à 10 %. Donc ces 1 000 euros économisés vont me rapporter en argent gratuit 100 euros l’an prochain. Puis 100 euros l’année d’après, 100 euros l’année d’après. Partant de ce postulat-là, sur toutes les dépenses un peu inconsidérées, impulsives, trop chères, avec pas la bonne « value for money », concept très important pour moi, c’est-à-dire : est-ce que ce que tu paies, tu le paies la bonne valeur ?

Est-ce qu’un téléphone vaut vraiment 1 000 euros ? Pas sûr. Donc partant de ce concept de « value for money », dès que t’as peur de payer trop cher ou d’un achat impulsif, pense à cette règle de 10 %. « Tiens, j’ai envie d’une grosse BM. « J’ai envie de me faire plaisir, c’est bon ! « Eh oh, on vit qu’une fois ! » 30 000 balles.

Si je ne dépense pas 30 000 euros dans cette BM/passif, et que je les investis à 10 %, c’est 3 000 euros tous les ans gratuits. C’est aussi simple, la règle des 10 %. Et tu vas voir qu’une fois que tu l’as, même pour les petits trucs, au magasin, tu vois un truc à 20 balles, t’hésites…Bah, 20 euros, ouais, c’est que 2 euros, mais tous les ans, et si je fais ça tous les jours, c’est 2 euros, plus 2 euros, 5 euros, 10 euros, 20 euros, 100 euros, etc.

On va prendre un exemple simple. Je vais calculer un des postes de dépenses peut être majeur ou très commun des gens qui habitent dans des villes, le Starbucks. Le coût moyen d’un Starbucks, ça dépend de la taille, de si je prends le méga moka cappuccino. Allez, prenons 5 euros, prix moyen. Je pense qu’on est dans le vrai. Allez, 5 euros. Je prends un Starbucks…pas tous les jours, je suis raisonnable…

Tous les 3 jours, OK ? Donc 10 par mois. 5 euros, 10 par mois : 50 euros. Fois 12… 600 balles. Ça veut dire que si je prends mon café chez moi dans un thermos, j’économise 600 euros par an. Ces 600 euros par an, c’est 60 euros tous les ans gratuits. Argent gratuit. Et si j’applique ça à plein de domaines, ça m’aide à faire fonctionner cette équation y = ax. Ça m’aide à vivre un peu en dessous de mes moyens sans me priver de tout, mais on est tous autant qu’on est trop consommateurs de quelque chose.

Et ça va permettre d’utiliser cette règle des 10 %, donc penses-y, elle est super puissante.

Faire l’inventaire de ce qu’on utilise plus !

Le 2e conseil, pour tous ceux qui vont me dire : « Mais moi, je n’ai rien, je suis ric-rac au niveau budget » ou : « Je débute mon parcours d’investisseur » ou « Je suis jeune, je suis étudiant », y a une 2e astuce qui fonctionne bien pour récupérer du capital, pour commencer à mettre en place cette roue qui va tourner automatiquement et te donner des revenus passifs.

C’est de faire l’inventaire. On a tous autant qu’on est, chez nous, des objets qu’on n’utilise pas ou qu’on n’utilise plus ou qu’on n’utilise pas assez et qui ont de la valeur. Encore une fois, la valeur prisonnière de ces objets est peut-être très supérieure à mon utilisation.

Je prends un exemple qui me vient parce qu’un investisseur l’a partagé avec moi récemment. Voilà, je suis musicien et j’ai peut-être 3 guitares.

Est-ce que j’ai besoin de 3 guitares ? Et si j’en gardais qu’une ? Est-ce que je les ai payées trop cher ? Est-ce qu’il y en a une que je préfère ? Les 2 autres, je peux les vendre. Parce qu’elles emprisonnent beaucoup plus de valeur que ce qu’elles me rétribuent. En plus, j’en ai 3, c’est dilué. Donc de vendre ces 2 guitares, de vendre une console que j’utilise plus parce que j’ai plus le temps de vendre une télé. Je m’étais lâché, j’avais acheté une grosse télé, et je la regarde plus et donc je pourrais la vendre, ou la super sono, ou peu importe, uu des collections, ça marche bien.

Y a des gens qui collectionnent et qui, au bout d’un moment, on se retrouve avec sa collection et bon, ça peut marcher avec tout. On a tous de la valeur emprisonnée chez nous. Tu ne peux pas dire le contraire. Je sais, c’est chiant. Il faut faire des photos, mettre ça sur le Bon Coin, répondre aux gens au téléphone ou par mail, mais je suis certain que tu peux récupérer ne serait-ce que 100 euros pour les gens les plus ric-rac et, pour la majorité des gens, 500, 1 000, 2 000, 3 000 euros.

Un très bon moyen de commencer à lancer cette règle des 10 %. Si tu récupères 3 000 euros, c’est 300 euros tous les ans gratuits qui vont tomber comme ça.